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Suite de nos aventures
Que de choses se sont passées depuis la dernière fois. A
Zagora, nous avons vu le marché hebdomadaire, ou
lon vend des vaches, des moutons, des chèvres mais
à notre désappointement, pas de chameau. Ambiance
marché du midi ou des abattoirs, en plus fort. Mais en
fait, des chameaux, il y en avait partout (sauf au
marché), qui nous regardent de leur air dédaigneux (non
mais pour qui ils se prennent, nom dun petit
bonhomme).
Et puis aussi, peinture
(si si, nous avons finalement peint lavant de notre
beau camion) et visite chez le mécano (grande famille)
pour un dernier petit checking avant de prendre les
pistes. Et bien sur, rencontre avec Hamid qui va nous
faire rester un jour de plus à Zagora
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17/11/2000
Ca y est, nous partons vers
Foum-Zguid par la piste. Sur la carte, cest facile,
il ny en a quune. Dans la réalité, rien que
prendre la bonne au départ, cest déjà pas
mal. Des pistes, il y en a plein qui partent dans
tous les sens. Les environs sont assez désertiques et
caillouteux. On se perd (un peu) 2 fois. Rencontre avec
des dromadaires sauvages ? (Ca existe ?) et campement au
milieu de la route, toujours un peu bizarre parce
quon est tout seuls (du moins, cest ce
quon croit) mais sous une nuit étoilée comme on
nen voit jamais chez nous (et oui, cest pas
les mêmes nuits). Malgré nos essais et notre bonne
volonté, nous ne parvenons pas à reconnaître une seule
étoile. Bon, de toutes façons, il y en a tellement.
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19/11/2000
Nous avons
rejoint le goudron à Foum-Zguid et roulons tout de même
à la vitesse supérieure. Comme nous sommes un peu tôt
à Goulimine, (nous avons 2 petites heures devant nous),
nous décidons de prendre une petite piste qui a
lair sympa pour aller aux plages blanches. La piste
commence bien, et ensuite, elle nous entraîne dans les
djebels, par des pistes super étroites et qui nen
finissent pas de tourner. En plus, il est impossible de
faire demi-tour. La nuit commence à tomber et nous
sommes toujours dans la montagne, avec nulle part pour
nous arrêter. Nous sommes obligés de rouler
jusquà ce que nous trouvions un peu de place.
Finalement, nous nous trouvons sur un petit plateau et
nous nous arrêtons. Il fait nuit noire. Nous sommes
bientôt rejoints par un troupeau de dromadaires. Il y en
a partout.
A notre réveil, nous
sommes au bord (30 m.) de la falaise. 20 m. plus bas,
cest la mer. Bon, on sest arrétés à temps.
Nous voulons trouver la plage, et
assez vite, pour être à temps à Dakhla. Côté
paysage, cest vrai, cest superbe. On longe
une falaise , en bas, on voit les crêtes blanches des
vagues, la mer est bleu-vert et les rochers ocre clair +
les buissons et les cactus, pour être sauvage, nous
sommes servis. Mais nous ne savons pas ou nous sommes.
Vers midi, nous trouvons enfin la plage. Mais le sable
est trop mou et à un moment, on fait demi-tour,
cest lembourbement. Merde, philippe et moi,
nous essayons de dégager les roues mais cest lourd
et le sable colle aux pelles. Après une heure,
cest tout un groupe qui vient nous aider à nous
dégager. Ils sont ½ douzaine dhommes et
dados à pelleter et jusquau coucher du
soleil, tout le monde travaille. Enfin, au deuxième
essai, cris de joies, le camion sort. Ouf ! Notre voyage
ne sarrête pas encore. Cest le moment ou
jamais de sortir les pulls et T-shirts que nous avions
emmenés avec nous.
Mais il est trop tard
pour encore aller loin. Nous passons notre deuxième nuit
dans le coin. Cest un peu plus que ce que nous
avons initialement prévu
Le lendemain, enfin, nous
partons mais cest seulement à midi que nous
rejoignons le goudron un peu avant TanTan et que nous
pouvons enfin tracer jusque Dakhla.
Nous ne faisons plus que
rouler jusque Dakhla, où nous arrivons le jeudi 23 à 9h
du mat. Le convoi part le lendemain. Mais les formalités
sont rapidement remplies et nous prendrons le convoi
comme prévu. Ouf, finalement, cétait mieux de
faire ce petit détour que de rester dans cette ville,
pas désagréable mais pas intéressante non plus. Nous
passons la nuit sur la plage a boire du thé et regarder
les étoiles.
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24/11/2000
Départ du convoi à 10h. Heu,
pardon, en fait, 10 h, cest le début des
formalités. Nous partons à 15h30, une quarantaine de
voitures, 4X4, minibus et quelques camions. Cest,
semble-til un petit convoi. Les gendarmes qui nous
accompagnent sont sympas, Cest du goudron tout le
temps. Ah oui, nous avons pris Marcus avec nous, un jeune
allemand qui fait plus ou moins la même chose que nous
mais en sac à dos. Nous passons la nuit dans un
campement et le matin, le convoi se reforme et repart.
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