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Jeudi 22/3/2002
Nous retournons sur Ouagadougou, avec la ferme intention de nous rendre ensuite au Bénin, le plus vite
possible. En effet, nous devons récupérer les bagages que nous avons laissés chez Thierry.
Cest aussi loccasion pour Philippe de réparer notre lit, qui vient de se casser.
Thierry nous fait visiter la fondation et Renée est toujours là. Nous abandonnons vite lidée dune
visite éclair au Bénin, parce que nous devrions vraiment trop courir et nous ne sommes pas là pour avoir un ulcère,
tant pis. Il y aura bien assez de stress comme ca. Notre alternateur est finalement
réparé, grâce à Adama, et nous passons ½ journée à emballer nos poteries burkinabaises, sans trop despoir de
les ramener en Belgique.
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Samedi, par hasard, dans la petite échoppe ou jallais acheter du pain, nous avons
rencontré Solo, de Banfora, nous avons bu un verre ensemble et il ma raccompagnée à la fondation sur
sa mobylette, quil avait prise avec lui sur le bus. Il est venu chercher
Isabelle à laéroport. Enfin, début daprès-midi, nous sommes partis avec un camion en parfait état.
La route Ouaga-Bobo, on connaît. Il était trop tard pour arriver à Bobo, nous avons dormi à Boromo
et le lendemain,
nous avons roulé toute la journée pour arriver le soir à Bougouni, au Cyrano. Rama est là aussi,
accompagnée dun autre Thierry. Elle est très fâchée sur Adama parce quil lui a menti
lorsquil est venu à Bobo. Soirée un peu crispée donc.
Nous repartons le lendemain, très tôt le matin, avant même que Rama soit réveillée, à
Bamako changer nos derniers Travellers. Pas de bol,cest jour de fête nationale et comme chez nous, les
banques sont fermées. Quand nous en avons eu assez de chercher un distributeur visa, nous avons changé
nos travellers dans la rue, sans gros problème, si ce nest un taux légèrement
plus haut quà la banque.
Nous navons pas envie de rester la nuit en ville et nous nous lançons plein dardeur
sur la piste pour Kita. Si on peut appeler une piste cet escalier. Bien des rencontres de voyage nous ont
parlé de cette piste et elle mérite bien sa réputation, même dans ce sens. A
la sortie de Kati (juste après Bamako), les douaniers ne veulent pas reconnaître notre carte
dassurance et prétendent que cest un reçu
Philippe voit rouge, engueulade,
insultes, le douanier nous traite de colonisateur. Philipe voit rouge foncé. Ca fait quand même
quatre mois quon trimbale notre assurance, et on est pas en forme pour sen laisser
conter. Après une heure de macération, les douaniers nous laissent continuer.
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Mardi 27/3/2002
A Kita, où nous avons pris de lessence, Mathias vient à
notre rencontre. Nous nous sommes croisés hier à Bamako, et il nous a reconnu. Il est
coopérant pour une ONG allemande qui veut promouvoir le parc national de Bafing
mais la coopération va sarrêter en juin. Il nous indique le meilleur chemin pour arriver à
Kayes et nous invite à passer au barrage de Manantali,
où il habite. Nous acceptons. La route est assez mauvaise pour que nous arrivions après lui,
bien que nous soyons partis avant. Baignade dans leau du barrage, bienvenue car il fait super chaud.
Souper dans un maquis, avec un ami de Mathias, un peace corps américain
(léquivalent de larmée du salut ?) et un dernier verre dans le bar dancing de Manantali.
Mais ce soir, il ny a pas beaucoup dambiance. On a pas trop de chance avec nos sorties boite.
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Mercredi 28/3/2002
Mathias est déjà parti à notre réveil. Ptit dèj sur la terrasse. Cest plus
confortable que dans le camion (nous avons donné nos chaises et notre table à Renée et Adama,
et depuis, on sassied comme on peut, sur les tapis ou sur nos super chaises Ashanti). La
route commence bien, nous embarquons un vieux monsieur, qui est de bonne volonté mais qui ne parle
pas beaucoup français, et les conversations sont limitées, comme bien souvent. En chemin,
nous croisons Mathias, qui nous indique encore le chemin. Mais à partir de là, il faut deviner la piste,
et cest le début du passage en enfer du camionneur.
Glurp ! Les téméraires de poids léger peuvent traverser le fleuve en roulant sur les
rails, sans filet ni rambarde, émotions garanties, mais ouf, nous prenons le bac à Bafoulabé.
A la sortie, 200 kilomètres dune ancienne route qui a gardé quelques souvenirs de goudron,
vraiment pénible pour les nerfs et le dos. Nous croisons des touristes belges, aussi en camion (le monde est petit),
et qui nous rassurent, la route nest pas meilleure avant le Sénégal. Petite consolation esthétique,
les cases des villages sont peintes, un peu à la manière des cases sud-africaines que lon voit dans
tous les guides, mais dans des couleurs aux tons naturels, blanc, brun beige et noir et cest très réussi.
Nous arrivons le lendemain à Kayes, 2eme ville du Mali, accessible uniquement
par avion ou en train. Ici, toute vie tourne autour du chemin de fer. Tout y est plus cher quailleurs, ou
alors je me fais avoir. La ville est depuis 2 jours sans électricité, la bière fraîche est rare et les
kayens (?) assez arnaqueurs, pas trop sympa. Mais nous sommes trop fatigués pour discuter et nous repartons
assez tard. Malgré cette première impression, la ville est agréable.
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Vendredi 30/3/2002
Passage de la frontière Mali-Sénégal. Du goudron, nous sommes sauvés. La route devient
monotone mais nous ne sommes plus secoués comme des cocotiers. Nous nous arrêtons dans une petite ville,
Bakel, pour manger mais nous ne trouvons rien, sauf un pneu crevé à notre retour
Ca, cétait
pas prévu. Philippe, avec son entrain habituel commence à enlever la roue tout seul. Des
jeunes proposent leur aide, et bien que nous ayons un doute sur lorigine accidentelle de la fuite,
nous laissons faire quand même. Les jeunes sont sympa, mais ca nous coûte un peu cher, encore 7000 CFA (100 €).
On se casse le plus vite possible, ce nest pas drôle de rester dans un endroit ou on a eu la poisse.
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Samedi 31/3/2002
Nous arrivons fin daprès-midi à Saint-Louis, et il y fait frais, nous
rajoutons une petite laine. Un policier veut nous arrêter pour rouler trop vite, et ensuite parce que le moteur
fait trop de bruit (cest la preuve de lexcès de vitesse) mais il nous laisse passer.
Nous retrouvons le Mermoz, pour un week-end de luxe.
Dimanche, lundi. Bon, le parcours classique dun touriste au Sénégal : piscine, visite de la
ville encore, la gare, le marché,
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Mardi 3/4/2002
Nous, nous sommes prêts à partir dès le matin, cest seulement notre camion qui
refuse. Notre frigo a tourné 3 jours sur la batterie et maintenant, elles sont mortes.
Il ne nous reste plus qua recharger les batteries du camion, après avoir bien rechargé
les nôtres. Nous partons finalement à 4 h. Et décidément, cette frontière ne nous convient pas.
A notre arrivée, le douanier nous prévient que ca va nous coûter quelque chose
que nous navons bien sur pas envie de payer (au moins pas comme ca).
Le policier, qui voit partir son bakchich, revient plusieurs fois à la charge mais nous ne sommes pas
pressés et pour le prouver, nous campons crânement sur place.
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Mercredi 4/4/2002
Il va falloir faire quelque chose si nous ne voulons pas prendre racine
cest
toujours le même douanier et Philippe va le voir malgré tout, et nous payons malgré tout aussi,
parce que cest jour de fête nationale et quil y a donc des heures sup., et que de
toutes façons, le douanier a encore bien plus le temps que nous. Bon.
Ce détail réglé, nous passons la douane mauritanienne ; comme nous navons pas de visa, le
douanier nous renvoie au poste suivant. Houaah ! Tout ça pour ça. Il ne nous reste quà repasser
la frontière et filer à Rosso-Sénégal prendre le bac pour la Mauritanie.
Larrivée au port est ce que lon imagine tout à fait en Afrique mais néanmoins
exceptionnel ; Des dizaines de personnes se pressent autour du camion pour nous aider à remplir
les formalités ; nous avons beau leur dire que nous sommes assez grands pour nous
débrouiller tout seul, rien ny fait. Le policier qui règle lembarquement estime aussi que nous
sommes pressés et pour pouvoir partir tout de suite, nous devons payer 2500 CFA (4€). Là aussi, pour lui faire
entendre que nous ne sommes pas pressés, il faut y mettre de lénergie. Pour prouver que cest lui le chef,
il laisse partir le bac à moitié vide et tous ceux qui nont pas payé restent à quai. Il est
12H15 et cest le dernier bac de la matinée. Donc, nous attendons encore un peu. Un changeur vient me faire la
conversation pendant que Philippe essaie de penser à autre chose. Enfin, à 16h30, nous embarquons. La réception en
Mauritanie est à peine plus calme mais tout se passe bien.
Linspecteur qui peut nous donner notre visa est très imbu
de sa personne. Il compte 5 fois les dates pour nous donner un visa de 7 jours et nous file un visa de 3 jours.
Enfin, il finit par corriger nos passeports. Les douaniers inspectent notre camion et nous avons oublié
que lalcool est interdit en république islamique de Mauritanie mais le douanier ferme les
yeux sur notre demi-bouteille restante.
Enfin, nous sommes en Mauritanie. Après 50-100 km, nous nous arrêtons au bord de la route.
Cest le désert, mais apprivoisé.
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Jeudi 5/4/2002
Bitume jusque Nouakchott. Sur la route, les tentes nomades (les kaïnas)
ont remplacé les cases. Marie ( Sédaty est au travail) , que nous allons saluer, nous apprend que les week-ends
ont changé, maintenant, le week-end, cest vendredi et samedi (au lieu de jeudi et vendredi).
Tout le monde va bien et Lula, qui sest ajoutée à la famille ressemble à son grand frère.
Nous avons changé ditinéraire et allons passer par Atar, Choum
et prendre la piste du chemin de fer. Les gens qui ont pris cette piste et que nous avons rencontré disent
tous quelle est assez simple à suivre, que la difficulté vient dune dune mouvante
molle, et nous allons préférons ça à une deuxième fois la plage. Bivouac dans le désert, sous les étoiles.
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Vendredi 6/4/2002
A Atar, le bitume sarrête. La piste vers Choum est caillouteuse mais
ca ne nous fait pas peur, avec notre gros camion. Elle est jolie, en hauteur et lon voit la vallée, avec
en bas une grande palmeraie. A Choum, après un dernier contrôle de police, nous sommes sur la piste du chemin
de fer, sans convoi ni guide cette fois. Nous sommes seuls mais nous voyons beaucoup de traces. Devant les
premières dunes, certaines traces continuent à suivre les rails, mais les plus récentes séloignent.
Cest celles-là que nous suivons. Bivouac dans le désert, sauvage cette fois.
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Samedi 7/4/2002
Nous longeons dabord la fameuse dune mouvante pendant une dizaine de km Mais nous ne
sommes pas daccord sur la stratégie à adopter et de toutes façons, à un moment, il faudra quand même
se jeter dans le sable. Alors, allons-y. Les 50-100 premiers mètres, ca va. Il y a des couloirs entre les cordons
de sable. Mais ceux-ci rétrécissent et finissent par disparaître. Pas dautre solution que descalader
ces montagnes de sable mou et de chercher le meilleur passage. Nous tournons en rond pendant au
moins 2 h mais il arrive toujours un moment où nous sommes bloqués et nous devons alors faire marche arrière.
Sur le GPS, on navance pas. A ce rythme, il nous faudra 6 mois pour traverser ce passage. Tant bien que mal,
nous sortons des dunes par où nous sommes entrés (heureusement que nous avons un GPS, parce que maintenant,
il y a des traces partout). Que faire ? Essayer de trouver un passage plus loin ? Chercher un guide
à Choum ? Revenir et suivre le chemin de fer de plus près ? Au loin, nous apercevons des tentes
nomades et des 4X4 et nous allons leur demander quelle piste suivre. Les nomades parlent français, ouf, et disent
que cest facile, il faut remonter jusquau chemin de fer et toujours suivre les rails jusque
Nouadhibou. Cest presque ce que nous faisons. Lorsque de nouvelles
dunes viennent se jeter devant nos roues, nous les contournons
du mauvais côté. De nouveau du sable mou,
de nouveau rebrousser chemin et sans doute un peu fatigués et surtout angoissés, on se pose méchamment sur une butte.
Nous sommes bloqués dans le sable, le seul remède, cest de pelleter avec énergie.
Finalement, ce nest pas si grave et en une heure, nous sommes sortis du piège dans lequel nous nous sommes
jetés. Laprès-midi est déjà bien entamée lorsque, soulagement intense, nous rejoignons enfin le
chemin de fer. Cette fois-ci, nous le longeons bien attentivement et cest comme ça quon saperçoit
quon a été vraiment con, que cest hyper-facile, plat avec juste quelques passages sablonneux,
rien à voir avec la saleté de sable de ce matin. Ouf ! On se dit que ça va aller. Toute laprès-midi,
nous sommes tout joyeux de la facilité de la piste.
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Dimanche 8/4/2002
Nous buvons beaucoup plus que prévu. Heureusement, à Tmeïmichat>,
on peut acheter de leau. Après Tmeimichat, beaucoup de cailloux, la piste devient plus difficile
(cest-à-dire, nous sommes toujours secoués). A part que lon est plus cool quau banc
dArguin et que nous savourons notre solitude, que nous nous perfectionnons (quel grand mot) dans la
découverte des étoiles (on voit très bien Pégase), rien de spécial. Si, trois fois par jour, le train
le plus long du monde.
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Lundi 9/4/2002
Dans 120 km, Nouadhibou. Une paille. La piste devient de plus en plus
dure pour nos os (ou cest lage ?). Rentrer dans la péninsule de Nouadhibou nest pas
une mince affaire. De nouveau, les traces filent partout. La sebkha (lac desséché) nous sourit de
toute sa platitude, mais cest du sable hyper mou (mouvant ?). Heureusement pour le camion, Philippe
a le bon réflexe de faire immédiatement marche arrière, nous sommes beaucoup trop lourd pour rouler là-dessus.
Nous devons donc trouver un passage dans la montagnette pierreuse. Enfin, à 13h30, nous voyons Nouadhibou.
Je navais pas vu la première fois que la côte était si belle.
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Mardi 10/4/2002
Formalités et courses le matin.Ballade jusquau Cap Blanc, au bout de la presquîle, repaire naturel
et préservé dune colonie de phoques moines.
Très joli, sauvage et mer dun bleu entre turquoise et glacier . A droite, le désert. Mais pas vu de phoques.
Selon nos renseignements, si nous arrivons avant 6H du soir au campement à la frontière
marocaine, là où nous avons passé la nuit à laller, nous devrions pouvoir partir pour
Dakhla le jour même. Comme la piste vers la frontière est toujours minée
et difficile, nous partons vers 2h, afin dêtre au campement à temps.
Au début, la piste est facile à suivre, mais bientôt, les traces semmêlent et par sécurité, nous restons
sur le goudron espagnol, une bande de bitume qui nest plus entretenue depuis le départ des
espagnols, il y a vingt ans de cela. Au moins, il ny a sûrement pas de mine en dessous. Nous arrivons à 4h
à la frontière mauritanienne, pour les dernières formalités. Le douanier nous souhaite bonne chance.
Nous comprenons un peu tard pourquoi. Nous ne voyons nulle part de traces de voiture, le vent a tout effacé et par
prudence, nous continuons sur le goudron espagnol. Cest une très mauvaise idée car nous nous perdons dans ce
que nous supposons être le champ de mines et cest seulement bien après la tombée de la nuit et beaucoup de
doutes et dangoisse que nous arrivons au campement marocain, où nous ne pouvons quand même pas entrer
parce quil est trop tard. Ca na plus dimportance, nous dormons ou nous pouvons, nous sommes
complètement épuisés, nous pensons que nous avons eu de la chance.
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Mercredi 11/4/2002
Très bien dormi.
Nous voyons passer le convoi sortant. Pour eux, cest le début.
Nous arrivons au camps vers 10H30. Fouille du véhicule pour tout le monde. Je mattend à avoir des problèmes,
quon nous confisque le GPS et les pellicules, mais non. Cest inattendu mais il y a beaucoup de monde
pour remonter par le Maroc. Alain, avec son acadiane, que nous avons rencontré à Ouaga et avec qui on a vidé
pas mal de pastis et joué à la pétanque arrive aussi. Surprise, bisous. 2eme surprise quand nous apprenons que
nous devons attendre le lendemain 4h pour aller à Dakhla. Il faut avoir la permission pour entrer au Maroc par
ce poste et ca prend +/- 24h. Que faire pour tuer le temps ? Jouer à la pétanque, bien sur. Un vieux
mauritanien bat Alain à plates coutures, choquant pour un provençal de pure souche. Comme ca, on a appris
quil y avait un club de pétanque très actif à Nouadhibou. Les belges en camion rencontrés sur la piste de
Kayes sont là aussi.
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Jeudi 12/4/2002
On passe le temps comme on peut, on discute. A 16h, nous pouvons partir.
Il nous faut un certain temps pour faire les 400 km qui séparent la frontière de Dakhla.
Après 150 km, Alain tombe en panne dessence et nous le remorquons sur 100 km. Il nest pas très rassuré
de se faire tirer ainsi et doit être soulagé de voir la station service. Les pompistes nous offrent le thé
(il est 11h du soir) et ca nous fait une petite pause bienvenue. Nous arrivons à Dakhla à minuit
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Vendredi 13/4/2002
Malgré la date, il ne sest rien passé de spécial. Formalités de sortie, plein
de carburant et retour vers lEurope.
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Apres le 13/4/2002
Nous sommes remontés par la côte marocaine, très jolie mais souvent venteuse. Nous avons
toujours roulé avec Alain jusque Tanger (15/4/2001), où lui a repris le bateau pour Sète, tandis que nous sommes remontés par
lEspagne. Près de Agadir, nous sommes encore tombés en panne et Alain, qui avait sans doute une dette
envers nous, a essayé de nous tirer avec son aca-diane mais ny est pas parvenu (je nose pas dire
quil ne faisait pas le poids). En Espagne, nous avons carburé pour prendre le temps en Provence, ou nous
avons retrouvé Alain à Bedoin (23/4/2001). Nous sommes encore passé par Paris (28/4/2001), saluer Virginie et Jean-Yves et nous avons
encore eu un incendie de moteur à Paris. Cétait notre dernier ennui mécanique. Nous sommes rentrés
tranquillement en Belgique ou notre première visite a bien sur été pour Sébastien, et cest fini(1/5/2001).
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